![]() La conscience animale est encore aujourd'hui un sujet polémique. Les animaux doivent-ils être considérés et traités comme les égaux des êtres humains ? Plusieurs associations dont OLOHE luttent pour la reconnaissance des animaux comme «êtres vivants et sensibles». En France, dans le code civil, et ce depuis Napoléon, les animaux sont considérés comme des «biens meubles», des objets qui peuvent «se transporter d'un lieu à un autre». Ce statut fait débat et plusieurs associations tentent de le faire réformer depuis plusieurs années. Le président de la Ligue de protection des oiseaux, Allain Bougrain-Dubourg, a d'ailleurs proposé un projet dans ce sens. Projet qui a été validé en avril 2011 par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), avant d'être abandonné le 25 avril 2012, en raison de tensions violentes entre les partisans de la réforme et les représentants des chasseurs, pêcheurs et agriculteurs. «La pressions des lobbies» a été trop forte, selon M. Bougrain-Dubourg. La conscience est, du point de vue de certaines philosophies et de la psychologie, la faculté mentale qui permet d'appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs (par exemple, sous la forme de sensations) ou intérieurs (tels que ses états émotionnels) et plus généralement sa propre existence. Si je suis triste ou heureux et que je me rends compte que je suis triste ou heureux, par exemple, je prends alors conscience de mes états affectifs. L'éthologie nous apporte aujourd'hui une bien meilleure connaissance de l'animal en nous apportant la preuve d'une continuité de la conscience dans la nature. A la lumière des recherches actuelles il est impossible de justifier le traitement d'un animal comme d'un objet. Il est impossible de défendre l'idée que les animaux ne sont pas sujets à la souffrance. En d'autres termes et comme l'explique l'excellente leçon philosophique "Conscience et animalité" du site Philosophie et Spiritualité : "Même si l'animal n'a pas d'aptitude relevant de la conscience réflexive (L'homme existe, sent, connaît et, dirions-nous surtout, sait qu'il connaît. L’homme rassemble en lui tous les degrés de la conscience et la redouble d'une réflexion sur soi. ) il possède indéniablement une conscience immédiate qui fait de lui une entité totalement différente d'un objet mécanique. Lire l'extrait en entier... La section commentaire est fermée.
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